Au terme du processus d’union débuté en 2007, l’Église protestante unie de France – Communion luthérienne et réformée — a vu le jour le 18
mai lors du synode commun à Belfort.
Cette décision marque une étape déterminante de ce chantier. Elle intervient au terme de bien des allers-retours depuis 5 ans, entre les comités directeurs des Églises évangélique luthérienne et
réformée de France, des Conseils presbytéraux et des Synodes régionaux. Mais sa mise en œuvre prendra encore une année, le temps de mettre en ordre les 600 associations cultuelles et d’élire pour
cette nouvelle Église ses instances dirigeantes.
Le premier Synode national de l’Église protestante unie de France se tiendra alors du 9 au 12 mai 2013 à Lyon, et rassemblera un millier d’invités et de délégations étrangères. Toutes les
paroisses seront invitées en juin 2013 à célébrer un culte d’inauguration.
Pour une Église confessante.
L’ensemble des membres des deux Synodes a vécu avec intensité cette nouvelle étape en ayant en tête et dans le cœur, le sentiment de vivre un moment historique ! Cela n’a été possible que par
l’Esprit de Dieu, qui souffle et donne vie à l’Église unie en vue d’un meilleur témoignage de l’Évangile au monde.
Le pasteur Laurent Schlumberger, dans son message d’ouverture, a précisé que l’Église vit de cette confiance reçue de Dieu et partagée. Elle veut être une Église qui atteste de sa foi, une Église
de témoins, une Église confessante.
Pour cela, il a pointé deux chantiers à mettre en œuvre pour impulser cette l’Église unie, la communication et le cinquième centenaire de la Réforme en 2017.
Gérald Machabert et Daniel Cassou